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  • Photo du rédacteurApiep Chatenay-malabry

One Health, une seule santé

Les maladies humaines ont majoritairement une origine animale, c’est le cas de la covid-19 mais aussi des virus Zika et Ebola, de la grippe aviaire ou encore du VIH. Ces maladies avec un réservoir humain identifié représentent des risques mondiaux de santé publique.

Le rythme de ces contaminations s’accentue avec la mondialisation, qui augmente le nombre de transports et de ce fait les contacts interhumains. De plus, certaines activités humaines comme la déforestation ont permis la mise en contact d’animaux sauvages avec ceux d’élevage facilitant ainsi de nouvelles zoonoses. On estime aujourd’hui que cinq nouvelles maladies humaines apparaissent chaque année, parmi lesquelles trois sont d’origine animale.


C’est dans ce contexte que s’est développé dans les années 2000 le concept One Health, ou « Une seule santé ». Il a pour but d’inciter à prendre en considération les facteurs d’émergence des maladies et de mettre en exergue l’interdépendance entre les santés animale, humaine et environnementale. Cette approche collaborative globale cherche à appréhender dans leur ensemble les risques pour la santé humaine et des écosystèmes.

Elle est promue par des institutions internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).


Concrètement, il est nécessaire de protéger la santé publique en élaborant des stratégies mondiales de prévention et de contrôle des pathogènes. La solution la plus efficace et économique pour protéger l’Homme est de contrôler dès leur source animale les pathogènes zoonotiques. Les principaux acteurs de ce bien-être animal sont les services vétérinaires.


Le concept est parfois abordé de manière plus large, passant du concept One Health à celui d’Eco Health qui englobe toutes les dimensions de la santé. Des recherches sont en cours à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), qui mène des travaux interdisciplinaires afin d’expérimenter de nouveaux systèmes pour détecter, traiter et prévenir les épidémies à venir.


La pandémie actuelle de covid-19 a renforcé l’importance du concept. Trois priorités ont toutefois été définies : la lutte contre l’antibiorésistance, l’influenza aviaire (hautement pathogène et susceptible d’être transmissible à l’Homme) et la lutte contre la rage.



Chloé Virlouvet


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